Tout d'abord merci pour vos messages: vous m'avez confirmé que la belle jaune était une coronille arbustive. C'est vrai il y en a partout le long des routes, en campagne mais c'est la première qui s'est invitée sur notre petit territoire.
Stress hydrique. Je vous avoue que la première fois que l'on m'a parlé de " stress hydrique" à propos des plantes, cela m'a fait doucement rigoler. Pour moi, les plantes assoiffées ou bien crevaient sur le champ ou bien survivaient. En fait c'est plus compliqué. Certaines plantes que je croyais mortes après avoir desséché sur place - le lin perenne, par exemple- repartent gaillardement en ce début de printemps. D'autres qui ont passé ce dernier été atrocement sec sans symptome apparent de décrépitude ont crevé subitement en fin d'hiver tel le rosier " Centenaire de Lourdes" rose qui croûlait encore sous les fleurs fin octobre. Belle fleur, n'est-ce-pas? j'étais quand même étonnée qu'un "Centenaire de Lourdes" se plaise chez nous. Il aura tenu neuf ans
ou un ciste qui s'est mis à roussir d'un seul coup . Ils ont passé l'hiver et c'est à la remontée de sève que cela a cassé. Je ne peux pas incriminer le gel plutôt raisonnable cet hiver. Morts de "stress hydrique"? ou peut-être d'autre chose...
En cette fin d'hiver et tout début du printemps, il a plu. Les aulx plantés cet automne sont sortis, et même d'autres plus anciens que je ne pensais plus jamais revoir. Le Hic, ce sont les trois dernières semaines sans une seule goutte de pluie. Suffisamment d'humidité pour faire démarrer les aulx, insuffisamment pour assurer leur croissance. Résultat: ils restent bas... pour l'instant. . A suivre.
Heureuse conséquence d'un hiver froid sans excès et humide : la promesse d'amandes
Bien formées, duveteuses, déjà appétissantes. Il y en a pas mal sur ce tout jeune amandier. Croisons les doigts pour qu'elles arrivent sans dommage à l'automne
Le printemps est parfois traître, qui nous réserve de vilaines petites gelées nocturnes. Celle d'avant hier a brûlé la vigne des raisins de table
ainsi que les feuilles toutes neuves des figuiers. Heureusement les figues sont intactes. Les gelées nocturnes suivent les couloirs de vent, celui-ci n'était pas large :seuls la vigne et les figuiers dans le même alignement ont été touchés. Je ne comprends pas ce brusque refroidissement des nuits fin avril et début mai. Pour l'instant pas de grand dommage mais nous ne serons pas tranquilles tant que les "Saints de glace" : St Mamert ( le 11 mai), St Pancrace ( le 12) et St Servais ( le 13) ne seront pas passés, encore faudra-t-il que St Urbain ( le 25 mai) ne nous joue pas un vilain tour. Nous craignons pour les fleurs d'oliviers.
Agitation chez les moutons en pacage près de chez nous: des tables dressées en plein air, en plein champ, des familles attablées... pause déjeûner.
C'est jour de tonte. Les moutons apprécient moyennement, cavalent à l'approche des tondeurs, Bêêê, Bêêê - stress de la tonte.
Pas jojos, les moutons tout nus: certains sont franchement maigres, oubliées les douces boules laineuses...certains sont un peu balafrés
Coup de foudre pour cet agneau à pois !