Iris : merveille printanière
Me voici de retour après des problèmes de connexion internet pas vraiment résolus mais en voie d'amélioration.
L'Indispensable petit bilan méréorologique: hiver très sec: pas une goutte de pluie les mois de janvier, février, février. Du jamais vu, cette grande sécheresse hivernale. Du sec et des nuits froides par conséquent une végétation très en retard chez nous. Heureusement, à ces trois mois inquiétants a succédé un mois d'avril très arrosé, mais toujours frisquet. A ce jour, les plantes ont repris du poil de la bête et se réveillent.
Je vous emmène dans une zone du jardin que je vous montre assez rarement : l'arrière de la maison et son entrée. La maison posée sur une restanque est en contrebas et c'est par un escalier que l'on arrive à la porte d'entrée. Cet escalier au Nord est bordé sur sa droite d'un terrain pentu, drainé et pauvre. Les seules plantes qui supportent ces conditions sont les cistes " cotonneux" , les romarins et...
... les Iris , splendides en ce moment
Tous ces iris poussaient sauvagement sur le terrain et dans certains murs. Lorsque nous avons chamboulé les lieux pour agrandir la maison, nous les avons récupérés et mis en jauge dans un talus à l'écart. Nous en avons une grosse réserve dans laquelle nous piochons selon les besoins ou envies. Gilles-mon-époux a eu l'idée de les essayer sur cette friche ingrate. Quand nous essayons, nous plantons une petite surface... pour voir. Si les plantes se plaisent, nous complétons les années suivantes: la photo ci-dessus montre la première tranche installée il y a trois ans et celle ci-dessous montre la deuxième installée l'an dernier dont les jeunes sujets ne fleurissent pas encore
L'escalier et les plantes en bordure sont en contrebas de ce magnifique bouquet de chênes centenaires ( sous lesquels j'adore étendre mon linge) . La raison de la grande pauvreté du sol
Pauvreté, dont les iris s'accommodent
ils prospèrent parmi des sauvageonnes , et des vagabondes comme les euphorbes qui se sont ressemées
ou ces petits Teucrium ( germandrées) sauvages
Ces iris étant sauvages à l'origine, je ne sais pas leur nom. Je trouve néanmoins qu'ils ressemblent beaucoup à l' Iris albertii, variété haute très résistante à la sécheresse .
Les iris sont en fleurs , les romarins aussi comme celui-ci - Rosmarinus off.'Pointe du Raz'- de l'autre côté de l'escalier
J'aime les champs fleuris d'espèces sauvages ou cultivées. Alors, pour compléter tout ces bleus, une nappe jaune dépaysante:
cette magnifique photo d'un champ de colza offerte en cadeau d'anniversaire à Gilles-mon-époux par notre amie Marie-Jo: c'est elle qui a photographié cette merveille... ce n'est pas en Provence, pas de colza chez nous, mais chez elle en Normandie dans l'Eure à Francheville